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La boulimie est un trouble du comportement alimentaire (TCA), différent de l'anorexie, qui se caractérise par l'ingestion compulsive de nourriture en excès au cours de crises. Après celles-ci, le malade se fait généralement vomir.
La boulimie débute le plus souvent à l'adolescence. Elle s'installe de manière insidieuse et touche environ 1,5 % des jeunes de 11 à 20 ans, en majorité des filles. La survenue de la boulimie peut provenir d'une faible estime de soi, de troubles de la personnalité ou encore suite à un stress...
Boulimie vomitive et nocturne
L'individu a souvent des crises de boulimie (un besoin compulsif et non contrôlable de manger) en dehors des heures de repas et se cache, comme dans le cas de la boulimie nocturnenocturne, par exemple. Il va « engloutir » de grandes quantités d'aliments, tous à portée de main et donc souvent des aliments qui ne demandent pas de cuisson ni de préparation et qui sont hypercaloriques. Après la crise de boulimie, le patient ressent des remords, d'où souvent un comportement de purge (boulimie vomitive, par exemple).
Le saviez-vous ?
Il est courant de confondre boulimie et hyperphagie boulimique. Ces deux troubles du comportement alimentaire se différencient entre autres par le fait que la personne atteinte d’hyperphagie ne se fait pas vomir.
Diagnostic de la boulimie
La boulimie peut être détectée grâce à des questionnaires comme le Bulit (Bulimia test) et le Bite (Bulimic inventory test Edimburg). Elle peut être liée à l'anorexie. Il y a boulimie lorsque sont réunis les critères suivants :
- au moins deux grandes crises de boulimie incontrôlée par semaine (accès d'ingestion de grandes quantités de nourriture) ;
- présence de comportements pour compenser (vomissements, purgatifs, laxatifs, diurétiques, jeûne, pratique sportive excessive) ;
- importance démesurée accordée à l'apparence et au poids.
La prise en charge de la boulimie nécessite un suivi médical, nutritionnel et psychiatrique.
Comment prévenir la boulimie ?
L'environnement familial, les enseignants et professionnels de santé mais aussi les médias ont un rôle à jouer dans la préventionprévention des troubles du comportement alimentaire.
Dans le coconcocon familial, cela passe par la valorisation de l'enfant ou du jeune adulte, l'encouragement à ne pas focaliser sur le physiquephysique, le dialogue sur la notion de poids idéal, l’équilibre des repas...