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Les antagonistes des récepteurs à l'histamine de type 2 sont utilisés dans un large champ de prescriptions, incluant la dyspepsie non ulcéreuse et les œsophagites. En revanche, contrairement aux inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ils ne sont pas autorisés dans la prévention des lésions gastriques dues aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Utilisés depuis plusieurs décennies, les anti-H2 ont été supplantés par les IPP.

Comment agissent les antisécrétoires H2 ?

Les antagonistes des récepteurs H2 inhibent la sécrétion d'acide en bloquant sélectivement les récepteurs membranaires H2 des cellules pariétales de l'estomac. C'est-à-dire les cellules situées dans la paroi gastrique. Leur effet antisécrétoire est rapide et d'intensité modérée.

Effets secondaires et précautions

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : diarrhée, asthénie, douleurs musculaires, éruptions cutanées, atteintes hépatiques. Des cas de confusion mentale ont également été rapportés. Exceptionnellement, une pancréatite aiguë peut survenir.

Sources :

  • Merck Manuel 4e édition
  • Afssaps, site consulté le 5 juillet 2011