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Hybride d’une oie domestique (Anser anser) et d’une bernache du Canada (Branta canadensis). © Yersinia CC by-nc-sa 2.0

Hybride d’une oie domestique (Anser anser) et d’une bernache du Canada (Branta canadensis). © Yersinia CC by-nc-sa 2.0

La pollution génétique est l'introduction causée par l'homme de gènes étrangers ou modifiés dans un génome sauvage.

Ces gènes peuvent provenir d'espèces domestiques, d'espèces exotiques ou bien d'organismes génétiquement modifiés (OGM). La transmission de ces gènes dans l'environnement peut se faire par reproduction et production d'hybride ou par intégration directe dans le génome d'un organisme. Ce dernier mode de transmission est commun chez les virus, les bactéries et se produit, dans une moindre mesure, chez les eucaryotes pluricellulaires.

La pollution génétique pose deux problèmes. Tout d'abord, elle modifie le génome d'espèces adaptées à leur environnement, ce qui risque d'altérer leurs avantages évolutifs et de perturber les écosystèmes.

Ensuite, il y a un risque d'affaiblissement génétique avec la transmission de caractéristiques défavorables d'un point de vue évolutif, voire de pathologies génétiques.

C'est particulièrement vrai dans le cas d'hybridation avec des espèces domestiques sélectionnées dans un but précis et déconnectées de l'environnement. Ces hybrides, s'ils sont fertiles, transmettront alors des gènes qui présentent un désavantage dans un environnement évolutif.