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Les phytoestrogènes sont des composés végétaux dont la structure rappelle celle des hormones sexuelles féminines (œstradiol) et qui peuvent avoir une activité œstrogénique. Chez les humains, ces moléculesmolécules auraient à la fois des propriétés œstrogéniques et anti-œstrogéniques. Les phytoestrogènes peuvent perturber le métabolisme stéroïdien. Ces molécules existent sous forme de compléments alimentaires.
Les phytoestrogènes comprennent :
- les coumestans ;
- les lignanes, qui se trouvent dans les graines de lin, le trèfle rouge ou l'actée à grappes noires ;
- les isoflavones, présentes dans les légumineuses comme le soja, mais aussi le trèfle rouge. Elles comprennent la génistéine, la glycitéine et la daidzéine. Comme les populations asiatiques consomment beaucoup de soja, on attribue aux isoflavones certains bénéfices de cette alimentation. Des observations et des expériences, souvent in vitroin vitro, ont suggéré que les phytoestrogènes avaient des propriétés biologiques intéressantes pour la santé humaine : activité anticancéreuse, antioxydante, hypolipémiante, protectrice vis-à-vis des maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires et de l'ostéoporoseostéoporose.
Isoflavones du soja et ménopause
Certaines femmes prennent des isoflavones en compléments pour atténuer les symptômes de la ménopause, afin d'éviter un traitement hormonal substitutif. Dans une revue réalisée par les scientifiques de Cochrane, les chercheurs n'ont pas trouvé de preuves que les isoflavones réduisaient la fréquence des bouffées de chaleurchaleur et des sueurs nocturnesnocturnes. Cependant, quatre études suggéraient que des extraits de génistéine réduisaient la fréquence des bouffées de chaleur.
L'utilisation des isoflavones du soja est un sujet de débats. Certains craignent que ces molécules favorisent des cancerscancers. Pourtant, une méta-analyse de 2014 a montré que la consommation d'isoflavones du soja en Asie réduisait le risque de cancer du seincancer du sein des femmes. En 2015, l'EFSA a déclaré que les compléments alimentaires contenant des isoflavones ne présentaient pas de danger pour les femmes ménopausées. Cependant il ne faut pas dépasser les doses recommandées.