au sommaire
L'intelligence désigne communément le potentiel des capacités mentales et cognitives d'un individu, animal ou humain, lui permettant de résoudre un problème ou de s'adapter à son environnement. Elle se résume souvent au cerveau. On peut la subdiviser en différentes composantes : on parle d'intelligence pratique, collective, émotionnelle ou des affaires par exemple. Par extension, elle a été adaptée aux machines : on parle alors d'intelligence artificielleintelligence artificielle.
Le concept d'intelligence est cependant extrêmement complexe et fait l'objet de débats. Le terme est défini différemment selon le domaine dans lequel on le traite.
L’intelligence en philosophie
Faisant l'objet d'études et de controverses depuis longtemps, l'intelligence en philosophie est souvent associée à la capacité de raisonnement et de réflexion d'une personne. Historiquement, dans sa manifestation, elle s'oppose à l'instinct, qui correspondrait davantage à un réflexe qu'à une pensée élaborée. Sa notion a évolué avec le temps, au gré des découvertes, des époques et des penseurs.
L’intelligence en psychologie
En 1905, le gouvernement français a demandé au psychologue Alfred Binet d'établir un outil de mesure de l'intelligence humaine. Ainsi est née l'échelle métrique de l'intelligence, à l'origine du célèbre test de quotient intellectuel (QI) ou de ses dérivés.
Ces tests, bien que contestables, sont censés permettre des comparaisons entre personnes des performances intellectuelles dans des exercices divers et variés, touchant un maximum de domaines, comme la logique, le raisonnement, la mémoire ou l'émotion. L'individu est jugé par rapport à une moyenne de personnes représentatives.
L’intelligence animale
L'intelligence animale sert à désigner les capacités cognitives d'un animal. Elle fait l'objet d'études afin de mieux analyser les facultés mentales des animaux, mais également afin de mieux comprendre certains fondements de notre propre intelligence. C'est l'un des champs d'études de l'éthologieéthologie.
Bien que déconsidérée à l'origine, Descartes décrivant l'animal telle une machine, répondant instinctivement à un stimulus par un comportement, l'analyse approfondie révèle un potentiel intellectuel énorme chez de nombreuses espècesespèces, qui se manifeste de diverses manières. Un certain nombre d'espèces (grands singes, éléphants, cétacés, porcs et corvidés au moins) savent reconnaître leur image dans un miroirmiroir, stade que franchissent les enfants humains dans leur deuxième année. La capacité de raisonnement de certains animaux, leur faculté à façonner des outils, leur rapport à la mort (surtout mesuré chez l'éléphant), à présenter des troubles mentaux proches (voire identiques) de ceux que l'on développe, leur langage complexe (caractéristique des dauphins), leur propension à constituer des colonies complexes et organisées ou la faculté à entrer en communication avec l'Homme révèlent l'extraordinaire plasticitéplasticité intellectuelle dont ils font preuve.
Certains spécialistes parlent même d'intelligence des plantes, certaines d'entre elles étant capable de communication ou de distinguer le soi du non-soi.
L’intelligence artificielle
Depuis l'émergenceémergence de la robotiquerobotique et de l'informatique, les chercheurs essaient d'injecter des notions de l'intelligence humaine dans des machines. Étant conçue et fabriquée par l'Homme, on qualifie cette forme d'intelligence sous l'appellation intelligence artificielle.