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    Le mot insula vient du latin et signifie « île ». Cette région du cerveau, située dans la partie externe, est encore mal connue. © Henry Gray, Gray's Anatomy, DP

    Le mot insula vient du latin et signifie « île ». Cette région du cerveau, située dans la partie externe, est encore mal connue. © Henry Gray, Gray's Anatomy, DP

    L'insula, ou cortex insulaire, constitue un des deux lobes du cerveau situés en position interne, et fait partie du cortex cérébral. Étant donnée sa situation, elle est longtemps restée très mal connue et aujourd'hui encore, elle détient de nombreux secrets. Elle fait partie du système limbique.

    Fonctions de l’insula

    Par sa position, l'insula est idéalement située pour recevoir un certain nombre d'informations relatives à l'état du corps. Elle intervient à plusieurs niveaux : 

    • la conscience intéroceptive, c'est-à-dire la perception de certains événements internes (la mesure de son propre rythme cardiaque par exemple, ou la douleur) ;
    • la motricité de certains organes (yeuxyeux, mains, articulation du langage...) ;
    • le maintien de l'homéostasie (régulation des systèmes nerveux sympathiquesystèmes nerveux sympathique et parasympathique par exemple) ;
    • le contrôle de certaines émotions (la peur, la colère, la joie, la tristesse) ;
    • la conscience du soi.

    Particularités de l’insula chez certains mammifères

    Chez l'Homme et dans une moindre mesure chez les grands singes, le cortex insulaire aurait deux particularités qu'on ne retrouve pas dans le reste du monde animal. L'insula de l'hémisphère droit serait plus développé, permettant de vivre plus intensément certaines émotions sensorielles. Par exemple, d'une mauvaise odeur on exprime un sentiment de dégoût ou d'une seule caresse d'un être cher l'on ressent à l'inverse un plaisir décuplé.

    Ce schéma montre la différence structurelle entre un neurone classique et un neurone VEN. Les dendrites, ces excroissances qui captent l'information nerveuse partent dans tous les sens dans les cellules nerveuses classiques,  leur conférant une structure pyramidale. Pour les neurones à fuseau, un seul prolongement part du cœur du neurone, à l'opposé de l'axone (impliqué lui dans la transmission de l'information nerveuse). © Skelnet, Wikipédia, cc by sa 2.5

    Ce schéma montre la différence structurelle entre un neurone classique et un neurone VEN. Les dendrites, ces excroissances qui captent l'information nerveuse partent dans tous les sens dans les cellules nerveuses classiques,  leur conférant une structure pyramidale. Pour les neurones à fuseau, un seul prolongement part du cœur du neurone, à l'opposé de l'axone (impliqué lui dans la transmission de l'information nerveuse). © Skelnet, Wikipédia, cc by sa 2.5

    La seconde particularité concerne un type de neuroneneurone qu'on ne retrouve que chez quelques espècesespèces de mammifèresmammifères (grands singes, cétacés et éléphants) : les neurones VEN (ou neurones en fuseaufuseau). À la différence des autres neurones qui sont composés de plusieurs dendritesdendrites (les éléments cellulaires qui reçoivent l'information nerveuse et vont la conduire) qui leur confèrent une structure pyramidale, les neurones VEN sont quant à eux plus longilignes, en forme de fuseau. On ignore encore leurs fonctions précises.