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On parle de grossesse tardive lorsqu'une femme tombe enceinte à une période de sa vie durant laquelle sa fécondité a fortement chuté, à un âge mûr. Grâce aux progrès de la procréation médicalement assistée (PMA), les grossesses tardives sont de plus en plus fréquentes. Elles ne sont cependant pas toujours sans risques.
Grossesses tardives : le rôle de la société et de la médecine
Une femme atteint son pic de fécondité entre 20 et 25 ans, et avec le temps qui passe, la fertilité diminue jusqu'à devenir nulle à la ménopause. Avec les changements sociétaux amorcés dans les dernières décennies, l'âge moyen du premier enfant pour une femme ne fait qu'augmenter. Les grossesses sont donc de plus en plus tardives. Autrefois marginales (8.500 naissances en 1980), les femmes enceintes au-delà de 40 ans sont de plus en plus nombreuses (près de 29.000 en 2004).
La fertilité étant bien plus faible, on doit la plupart de ces succès aux progrès de la procréation médicalement assistée qui aide à la fécondationfécondation quand celle-ci peine à se faire naturellement. La médecine est désormais capable de mettre enceinte des femmes déjà ménopausées (50 ans et plus).
Risques et limites de la grossesse tardive
L'âge de la mère peut avoir un impact sur le bon déroulement de la grossesse. Tout d'abord, au-delà de 35 ans, les risques d'anomaliesanomalies génétiquesgénétiques sont plus importants. D'autre part, la probabilité de fausses-couchesfausses-couches grandit également. Cependant, dans la plupart des cas, aucun problème particulier n'est constaté et la grossesse tardive se déroule parfaitement normalement.