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Au cours des 20 dernières années, le virus Nipah a infecté plusieurs pays d'Asie. Jusqu'à présent, les cas ne se sont pas propagés hors du continent. Mais l'actuelle pandémiepandémie de coronavirus inquiète : si les leçons n'en sont pas tirées, notamment sur le financement nécessaire à la recherche, le virus Nipahvirus Nipah risque-t-il aussi d'infecter le reste du monde ? Son taux de mortalité -- entre 45 et 75 % -- et sa période d'incubation -- jusqu'à 45 jours -- donneraient à cette possible transmission une toute autre ampleur.
Au vu de ses caractéristiques et de l'absence de traitement, le virus Nipah caracole dans le top 10 des maladies prioritaires de l'OMS en matièrematière de « recherche et développement dans les contextes d'urgence ». La BBC rappelle les symptômessymptômes associés à une infection : toux, mal de gorge, vomissements, courbaturescourbatures, fièvrefièvre, fatigue, encéphalite. Ce virus survient chez l'humain de deux façons, soit par contact direct avec un animal infecté, soit par l'ingestioningestion d'aliments contaminés.
Au Cambodge, « 60 % des personnes que nous avons interrogées ne savaient pas que les chauves-souris transmettent la maladie », souligne Veasna Duong, chef de l'unité de virologie de l'Institut Pasteur de Phnom Penh, à la BBC. Ce manque de connaissances présente un risque. D'autant qu'à mesure que la population s'agrandit et que les zones naturelles sauvages sont réduites, les probabilités de propagation des maladies augmentent.
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