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Voici une preuve de plus que la vaccinationvaccination n'est pas seulement une affaire de conviction personnelle, mais bien un enjeu collectif. Une étude menée en Israël montre qu'augmenter de 20 % la part de personnes vaccinées diminue de moitié le nombre de contaminationscontaminations chez les non vaccinés. « La vaccination bénéfice non seulement aux personnes vaccinées elles-mêmes mais aussi à tout leur entourage, atteste Roy Kishony, coauteur de l'étude parue dans Nature Medicine. Ce résultat montre que les campagnes de vaccination peuvent contribuer à l’immunité collective et à l'éradication du virusvirus ».
L'étude renforce aussi indirectement la conviction que la vaccination réduit la transmission, et pas seulement la gravitégravité de la maladie chez un individu donné. Une précédente étude menée au Royaume-Uni avait déjà suggéré que recevoir une dose de vaccinvaccin réduisait de moitié le risque de transmission au sein du foyer (lire ci-dessous). Pourtant, paradoxalement, ce genre de nouvelles peut favoriser un comportement de « passager clandestin » où les personnes réticentes au vaccin sont tentées de se reposer sur les autres pour ne pas tomber malades. « Si la campagne de vaccination porteporte uniquement sur la population adulte, il faut que plus de 90 % soient vaccinés pour qu'un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable », rappelle l'Institut Pasteur dans ses modélisations. Or, selon une enquête de Santé publique France, 44 % des personnes encore non vaccinées affirment ne pas vouloir le faire.
Vaccin anti-Covid : une seule dose réduit le risque d'infection de 80 %
Article de Céline DeluzarcheCéline Deluzarche publié le 18 mai 2021
Si à l'approche des vacances vous n'avez pas encore reçu votre deuxième dose de vaccin, vous pouvez quand même partir l'esprit (relativement) tranquille. Une étude menée par le ministère de la santé italien et l'Institut national italien de la santé (ISSISS), la première à évaluer l'efficacité des vaccins en Europe, révèle que le nombre d'infections à la Covid chez les adultes vaccinés (avec du PfizerPfizer, Moderna ou AstraZenecaAstraZeneca) chute de 80 % après l'injection de la première dose.
« 35 jours après la première dose, on observe également une réduction de 90 % des hospitalisations et de 95 % des décès », ajoute Silvio Brusaferro, le président de l'ISS. L'étude, menée sur 13,7 millions de personnes vaccinées, confirme que la stratégie vaccinale consistant à retarder la seconde dose est payante. Elle corrobore aussi de précédentes études montrant que la primo-vaccination est particulièrement efficace (voir ci-dessous). Dans ce contexte, on peut même se demander à quoi sert la seconde injection, notamment pour l'AstraZeneca qui s'appuie sur la même technologie que le vaccin Janssen, qui ne nécessite lui qu'une seule dose. Mais évidemment, les fabricants ont tout intérêt à multiplier les doses ; Pfizer préconise même « une troisième piqûre d'ici six mois à un an », alors qu'aucune étude ne vient étayer l'utilité d'une telle mesure.
En France, plus de 20,5 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, soit 30 % de la population.
Une seule dose de vaccin anti-Covid réduirait de moitié la transmission au sein d'un même foyer
Article de Céline Deluzarche, publié le 28 avril 2021
Les réunions privées et notamment le foyer familial sont les principaux lieux de contamination du virus. Cette bonne nouvelle devrait donc considérablement freiner l'épidémieépidémie : d'après une étude de l'agence publique de santé anglaise (PHE), une seule dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca permet de réduire la transmission du coronavirus entre 38 % et 49 % au sein d'un même foyer par rapport aux personnes non vaccinées. Une protection toutefois valable à partir de 14 jours après l'injection, et quel que soit l'âge de la personne vaccinée ou des autres membres du foyer.
« C'est une excellente nouvelle. Nous savions déjà que les vaccins sauvaient des vies et cette étude, la plus complète menée en conditions réelles, montre aussi qu'ils réduisent la transmission de ce virus mortel », s'est réjoui le ministre britannique de la Santé Matt Hancock. Cela confirme aussi que même les personnes qui ne sont pas à risque, comme les enfants ou les personnes jeunes, doivent être vaccinées, appuie la PHE. L'étude a suivi 57.000 personnes appartenant à 24.000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d'un million de contacts de personnes non vaccinées. Elle montre également qu'une dose de vaccin réduit de 60 à 65 % le risque de développer des symptômessymptômes.
De prochaines investigations devraient établir si la réduction du risque de transmission est encore plus élevée après la deuxième dose.
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