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L’Imperial College de Londres abandonne l’essai de phase 3 de son futur vaccin anti-Covid. © Imperial College, Twitter
Et un de plus ! Après l'Institut Pasteur et Merck, l'Imperial College de Londres jette l'éponge et annonce qu'il ne procédera pas à la phase 3 de son vaccinvaccin en cours de développement. Cette dernière devait se dérouler au Royaume-Uni, mais maintenant que le nouveau variant y est dominant, l'institut estime qu'il n'est plus justifié, « Bien que notre candidat vaccin de première génération contre la Covid-19Covid-19 ait montré des résultats prometteurs, la situation a changé avec le déploiement rapide de vaccins déjà approuvés », explique Robin Shattock, en charge des maladies infectieuses à l'Imperial College. « Ce n'est pas le bon moment pour commencer un nouvel essai d'efficacité au Royaume-Uni alors que l'accent est mis, à juste titre, sur la vaccinationvaccination de massemasse en réponse à la propagation rapide du nouveau variant ». Qui accepterait en effet de se faire piquer avec un vaccin à l'efficacité non prouvée quand de vrais vaccins approuvés sont disponibles ?
C'est bien tout le problème des vaccins encore en cours de développement, qui vont avoir du mal à recruter des volontaires. Contrairement aux premiers vaccins, ils devront de plus faire leurs preuves non pas contre un groupe placeboplacebo mais contre les vaccins existants, qui ont placé la barre très haut en matièrematière d'efficacité. Pour se différencier, l'Imperial College mise donc sur un nouveau vaccin à ARNARN susceptible « d'atteindre des variants contre lesquels les autres vaccins ne seraient pas efficaces », et « répondre aux besoins potentiels de vaccinations de rappels annuels ». L'Imperial College envisage également des partenariats avec PfizerPfizer et Moderna pour des « mises à jour » de leurs vaccins.
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