au sommaire
Cette découverte pourrait faire des émules dans le milieu de la biologie de la reproduction : dans sa thèse, le doctorant Kexin Zhang fait état d'une nouvelle protéineprotéine jouant un rôle crucial dans la formation de spermatozoïdesspermatozoïdes chez la souris.
Cette protéine, baptisée « MC3 », est nécessaire pour connecter la tête d'un spermatozoïde avec son flagelleflagelle, de façon qu'il puisse coordonner ses mouvementsmouvements et « nager » jusqu'à l'ovuleovule. Pour arriver à cette conclusion, Kexin Zhang et ses collègues chercheurs ont inhibé la production de cette protéine chez des souris mâles en utilisant des « ciseaux génétiques » (de leur vrai nom « CRISPR-Cas9CRISPR-Cas9 », un outil génétiquegénétique qui a valu à la Française Emmanuelle CharpentierEmmanuelle Charpentier et l'Américaine Jennifer Doudnen le prix Nobel de chimie en 2020).
Une piste pour le traitement de l'infertilité... et une contraception masculine ?
Les résultats étaient sans équivoque : tous les mâles rendus incapables de synthétiser la protéine MC3 sont devenus stériles ! « Mes recherches ont permis de mieux comprendre les causes de l'infertilitéinfertilité due à l'absence de la tête du spermatozoïde, connue sous le nom de syndromesyndrome du spermatozoïde acéphale. La cause sous-jacente de ce diagnosticdiagnostic était inconnue jusqu'à présent », confie Kexin Zhan dans un communiqué. Mais les applicationsapplications pourraient être plus nombreuses, notamment dans le domaine de la contraceptioncontraception masculine.