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Selon l’adage du philosophe allemand Friedrich Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ! » Et aujourd’hui, des scientifiques de l’université de Northwestern (États-Unis) en apportent la preuve.
Ils ont, pour cela, examiné les carrières de deux groupes de chercheurs. Les premiers ont demandé une subvention mais ne l’ont pas obtenue. Les seconds, au contraire, ont obtenu la subvention demandée. Dix ans plus tard, les chercheurs du premier groupe — ceux qui ont donc connu un échec — ont publié autant d’articles que ceux du second. Mais des articles plus « à succès » pour 6,1 % d’entre eux. La notion de succès étant ici basée sur le nombre de citations obtenues par ces articles. Un résultat d’autant plus surprenant si l’on se rappelle que les chercheurs en question n’ont pas été subventionnés pour leurs travaux.
Les scientifiques de l’université de Northwestern ont envisagé plusieurs hypothèses pour expliquer le phénomène. Mais la seule qui semble tenir à celle avancée par Nietzsche. « Les échecs ont bien de la valeur… du moins pour ceux qui ne baissent pas les bras », conclut Dashun Wang, auteur principal de l’étude.
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