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Entre un placeboplacebo et un champignonchampignon hallucinogène, certaines personnes pourraient ne pas sentir de différence. Lors d'une étude publiée dans Psychopharmacology - et téléchargeable dans son intégralité à la fin de ce communiqué de presse -, des chercheurs ont voulu comprendre si, en réunissant les bonnes conditions, il est possible de boosterbooster l'effet hallucinogène d'un placebo. La réponse serait plutôt oui. En effet, 61 % des participants ont signalé des répercussions sur leur état psychique, allant de légers changements à des effets similaires à la prise d'une dose modérée ou élevée d'un médicament psychédélique réel. Par exemple, certains ont rapporté avoir vu les peintures sur les mursmurs bouger, tandis que d'autres ont ressenti la gravitégravité différemment. Les auteurs notent néanmoins de grandes variations individuelles dans les effets déclarés.
Pour optimiser l'incidenceincidence des placebos, les chercheurs ont fait croire aux 33 étudiants participants que personne ne recevrait de placebo, puisque l'intérêt de l'étude était d'observer les effets d'une moléculemolécule hallucinogène (la psilocybinepsilocybine) sur la créativité. Ils ont d'ailleurs « subtilement mis en évidence les effets déclarés du médicament » en expliquant, entre autres, que des changements de conscience auraient lieu durant les quatre heures de l'expérience. En réalité, tous les participants ont reçu un placebo. Les scientifiques ont aussi reproduit l'environnement d'une « fête psychédélique typique », grâce à des peintures aux murs, un DJDJ, de la lumièrelumière colorée, et des projections visuelles. L'ensemble étant voué à stimuler les attentes des participants.
« L'étude renforce le pouvoir du contexte dans les milieux psychédéliques. Avec la récente réapparition de la thérapiethérapie psychédélique pour des troubles tels que la dépression et l'anxiété, les cliniciens peuvent être en mesure de tirer parti de ces facteurs contextuels pour obtenir des expériences thérapeutiques similaires à partir de doses plus faibles, ce qui améliorerait encore la sécurité des médicaments », a déclaré Jay Olson, coauteur de l'étude.
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