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Le SARS-CoV-2SARS-CoV-2 est principalement transmis, d'après les données actuelles, par les gouttelettes respiratoires. Cette voie de transmission peut être freinée par le port du masque. Mais quel est l'impact du port généralisé du masque sur la distanciation sociale ? C'est la question que se sont posée des chercheurs.
Grâce à des mannequins inertes et des volontaires humains, ils se sont penchés sur la quantité de gouttelettes projetées. « Nous avons estimé qu'une personne se tenant à deux mètres d'une personne qui tousse, sans masque, est exposée à plus de 10.000 fois plus de gouttelettes respiratoires qu'une personne se tenant à 50 cm et portant un masque simple couche », écrivent les scientifiques dans leur étude.
Mais ils apportent une nuance : « Si la transmission par aérosolsaérosols est ultérieurement déterminée comme étant un facteur important d'infection, nos résultats pourraient surestimer l'efficacité des revêtements faciaux ». Puisque leur étude se concentre sur les particules de l'ordre de 170 micronsmicrons de diamètre, contre moins de 20 microns pour les particules dites d'aérosol.
Maria Viola, l'une des autrices, constate que « pour les plus grosses gouttelettes mesurées, nous parlons de 99,9 % de [projections en moins, ndlr] ». Si le port du masque est étendu à toute la population, cela offrirait « l'occasion de modérer les politiques de distanciation sociale » concluent les chercheurs.
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