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La déforestation peut augmenter la propagation de la malaria. Or, la demande des pays développés en café, cacao, tabac, coton, et autres produits tropicaux favorise la déforestation. Donc la demande des pays développés pour ces produits peut amplifier la propagation de la malaria.

Dans une étude publiée dans Nature communications, des chercheurs ont voulu vérifier la véracité de ce syllogisme. En utilisant une base de données d'échanges commerciaux, ils ont pu relier la consommation de produits conduisant à la déforestation avec des estimations du risque de paludisme dans les pays en développement. En tout, ce serait 20 % du risque de paludisme dans les hotspots de déforestation qui serait dû au commerce international de produits tels que le cacao, le café, le coton... En effet, de précédentes recherches avaient déjà montré que la déforestation induit des conditions optimales au développement des moustiques anophèles, vecteurs du paludisme.

D'après l'OMS (Organisation mondiale de la santé), plus de 90 % des contaminations humaines ont lieu dans les trois plus grands écosystèmes tropicaux : le bassin amazonien, le bassin congolais, et le grand Mékong en Asie du Sud-Est. Le paludisme, ou malaria, est une maladie infectieuse causée par un parasite du genre Plasmodium. Celui-ci est véhiculé par certaines espèces de moustiques anophèles. Lors d'une piqûre par une femelle infectée, le parasite se retrouve dans les cellules hépatiques, puis se déplace dans le sang où il détruit petit à petit les hématies.

En 2018, on a estimé le nombre de personnes contaminées à 228 millions, conduisant à environ 405.000 morts. Parmi elles, 67 % étaient des enfants de moins de cinq ans.

 

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