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    Le spray d’aromathérapie lavande et camomille a été contaminé par la bactérie Burkholderia pseudomallei, à l’origine des cas de mélioïdose. © CDC

    Le spray d’aromathérapie lavande et camomille a été contaminé par la bactérie Burkholderia pseudomallei, à l’origine des cas de mélioïdose. © CDC

    Entre mars et août 2021, une mystérieuse infection a touché quatre personnes dans plusieurs états américains. Deux personnes, dont un enfant, sont mortes et deux autres ont dû être hospitalisées ayant des symptômessymptômes de toux et d'essoufflement, de la fatigue, des nausées et vomissements, de la fièvrefièvre et des éruptions cutanéeséruptions cutanées. L'analyse bactérienne a révélé une mélioïdose, une infection due à la bactériebactérie Burkholderia pseudomallei. Cette maladie, qui affecte à la fois les animaux et les humains, est habituellement détectée aux États-Unis chez des personnes revenant de voyages dans des régions tropicales ou subtropicales où la maladie est endémiqueendémique. Mais ici, aucune des quatre victimes n'avait voyagé récemment à l'étranger.

    Après avoir constaté que les quatre personnes étaient toutes infectées par la même souche, la CDC (les autorités américaines de santé) s'est lancée dans une enquête pour découvrir la source de la contaminationcontamination. Elle a finalement identifié chez un des patients un spray d’aromathérapie infusé aux pierres précieusespierres précieuses vendu chez l'enseigne Walmart et fabriqué en Inde.

    La souche trouvée dans le spray correspond ainsi à celle ayant infecté les quatre victimes qui ont dû être contaminées via une plaie en manipulant le produit. Walmart a immédiatement procédé au rappel de 3.900 bouteilles et des tests sont en cours pour déterminer si d'autres senteurs sont concernées. En attendant, la CDC (Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention) recommande de ne pas ouvrir la bouteille et de la jeter, ainsi que tout objet sur lequel le parfum aurait été vaporisé.

    Cette affaire illustre une fois de plus que les produits présentés comme « naturels » sont loin d'être inoffensifs. En 2011, des graines germées bio contaminées à la bactérie E.coli avaient provoqué la mort de 33 personnes en Europe.

     

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