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Jusqu'à présent, la seule manière de diagnostiquer de façon certaine la maladie d’Alzheimer était d'analyser des biomarqueurs présents dans le liquide céphalorachidienliquide céphalorachidien. Une procédure lourde, qui s'accompagnait en plus de tests de confirmation. La découverte d'une équipe de chercheurs de l'Institut de recherche Sant Pau (Espagne) pourrait changer la donne : leur article, publié dans la revue Jama Neurology fait état d'un biomarqueur sanguin, p-tau217 (une forme phosphorylée de la protéine tauprotéine tau, présente dans le cerveaucerveau) comme candidat très prometteur dans le diagnosticdiagnostic de la maladie.
Un traitement plus efficace et moins invasif
Et pour cause : testé sur 786 patients, p-tau217 offre une précision diagnostique allant de 90 à 95 %, et réduit de 80 % le besoin de tests de contrôle ! « De tous les biomarqueurs actuellement étudiés pour le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, c'est celui-ci qui a donné les meilleurs résultats », explique dans un communiqué Daniel Alcolea, responsable de la plateforme de biomarqueurs à l'unité de mémoire de Sant Pau. En outre, il permet également de détecter la maladie à un stade préclinique. Une alternative aux techniques actuelles beaucoup moins invasive, plus accessible et qui pourraient permettre une prise en charge plus rapide des patients.
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