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Vous déprimez ? Restez éveillé ! C'est ce que suggère une étude publiée le 20 juin dernier dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Si l'idée de priver de sommeil des patients atteints de troubles dépressifs sévères n'est pas nouvelle, on en sait aujourd'hui plus sur les mécanismes en jeu.
En privant de sommeilsommeil des personnes dépressives et non dépressives, les scientifiques ont observé que « la privation totale de sommeil augmentait l'humeur négative chez les participants sains mais réduisait les symptômessymptômes dépressifs chez 43 % des patients ». Plus intéressant : l'expérience a permis d'établir un lien entre la région de l'amygdale - associée aux émotions et à la mémoire - et le cortexcortex cingulaire antérieur - dont l'hyperactivité peut engendrer des troubles de l'humeur. La connectivité entre ces deux régions et leur activité a augmenté chez les participants privés de sommeil et dont l'humeur s'est améliorée. Des résultats encourageants pour mettre au point un antidépresseurantidépresseur à effet rapide, les traitements actuels mettant plusieurs semaines avant d'être efficaces.
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