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L’athérosclérose est l'une des affections les plus courantes liées à l'excès de cholestérolcholestérol. Elle est due à la formation de plaques d'athéromeathérome où des lipideslipides s'accumulent sur la paroi des artèresartères. Ces plaques peuvent alors se détacher et former des caillotscaillots sanguins et des thromboses. Malheureusement, les plaques d'athérome sont la plupart du temps asymptomatiques, et ce n'est que lorsqu'elles deviennent trop épaisses que les symptômessymptômes apparaissent. Les plaques d'athérome ont tendance à se détacher sous l'action des monocytesmonocytes, des cellules immunitaires inflammatoires qui se transforment en macrophagesmacrophages et qui tentent de les éliminer.
Des chercheurs de l'université du Michigan ont eu l'idée de se servir de ces cellules immunitaires pour repérer les plaques d'athérome, en les faisant émettre des ultrasonsultrasons. Ils ont pour cela injecté des nanotubes de carbone dans le sang, qui sont absorbés de manière sélective par les monocytes et les macrophages. Un faisceau laserlaser est ensuite envoyé sur les artères excitant les nanoparticulesnanoparticules qui se mettent alors à émettre des ondes ultrasonores. Ces dernières sont converties en lumièrelumière et alertent sur la présence d'une plaque d'athérome.
L'équipe a testé sa méthode chez la souris et constaté que les nanoparticules permettent d'identifier les plaques six fois mieux que le groupe témoin. « Cette méthode non invasive pourrait permettre de détecter les plaques avant qu'elles ne se détachent et ne déclenchent des crises cardiaquescrises cardiaques ou des accidentsaccidents vasculaires cérébraux », assure Bryan Smith, auteur de l'étude parue dans la revue Advanced Functional Materials.
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