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Pékin n'est décidément pas prêt à se laisser envahir par une seconde vague. Le 12 mai, alors que six nouveaux cas ont été enregistrés à Wuhan, d'où est partie l'épidémieépidémie en janvier, les autorités ont décidé de tester l'ensemble de la population de la ville, soit 11 millions de résidents en l'espace de 10 jours. Après plus de 70 jours de confinement strict et 35 jours sans aucun nouveau cas détecté, la ville veut à tout prix isoler au plus vite les personnes malades. Chaque district devra donc mettre en place un plan de tests généralisé, avec en priorité les zones denses et les personnes vulnérables.
Cette mesure radicale montre l'anxiété de Pékin quant à une résurgence du virusvirus. La ville de Shulan, qui compte environ 670.000 habitants a, elle, été placée en quarantaine après la découverte d'au moins 11 cas durant le weekend, a annoncé la chaîne de télévision CCTV. En Corée du Sud, pourtant présentée comme un modèle de gestion de l’épidémie, le nombre de cas repart également à la hausse depuis quelques jours. Il sera néanmoins difficile pour Wuhan de parvenir à son objectif. Plusieurs responsables de santé ont fait part de leurs doutes quant à la capacité de tester 11 millions de personnes dans un laps de temps aussi court. Ils préconisent plutôt de se concentrer sur le test de l'entourage des nouveaux cas, dont cinq personnes âgées vivant dans la même résidence.
