au sommaire

  • À lire aussi

Le premier petit rejeton de la famille des coronavirus, dont fait partie le SARS-CoV-2, a été découvert en 1965 et décrit dans le célèbre British Medical Journal. La recherche, dirigée par le virologue David Tyrrell à la Common Cold Unit dans le Wiltshire, en Angleterre, consistait à étudier les lavages nasaux de volontaires. Les chercheurs ont alors identifié des virus connus jusqu'alors, sauf dans un échantillon : le B814.

C'était celui d'un jeune homme atteint d'un rhume classique. Ils ont obtenu plus de sécrétions nasales de cette même personne. Après avoir comparé le virus à l'ensemble des agents pathogènes connus jusqu'alors, les auteurs concluent ainsi : « Après des doutes initiaux considérables, nous pensons maintenant que la souche B814 est un virus pratiquement sans rapport avec tout autre virus connu des voies respiratoires humaines, bien que, comme il est labile à l'éther, il puisse s'agir d'un myxovirus. » 

Ensuite, le virus a été mis en image pour la première fois par June Almeida, une virologue connue pour avoir été à l'avant-garde de nouvelles méthodes d'imagerie et de diagnostic viraux. Almeida et Tyrrell faisaient partie d'un groupe de huit virologistes. En 1968, le même groupe a écrit à la prestigieuse revue Nature, pour soumettre leur découverte.

Ils décrivaient les particules virales comme étant « de profil plus ou moins arrondi [avec] une frange de projections caractéristiques » lesquelles sont arrondies ou en forme de pétale, plutôt que tranchantes ou pointues, comme dans les myxovirus. Cette apparence, rappelant la couronne solaire (solar corona en anglais), est partagée par le virus de l'hépatite de souris et de plusieurs virus récemment récupérés chez l'Homme. L'équipe nommera alors cette nouvelle famille de virus ainsi : les coronavirus.

Logo WhatsApp

Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

Logo Google Actualités