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Le 11 août dernier, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé en grande pompe que son pays avait mis au point le premier vaccin contre la Covid-19 baptisé Spountik V. Une déclaration reçue avec scepticisme par la communauté scientifique, aucune étude scientifique n'ayant été publiée sur une potentielle immunité conférée par le vaccin. Cela n'a apparemment pas freiné les ardeurs du gouvernement russe, qui affirme aujourd'hui avoir développé un second vaccin, appelé EpiVacCorona, fabriqué une biotech sibérienne.

Comme la fois précédente, ce vaccin n'est même pas entré en phase 3 d’essai clinique (les tests à grande échelle permettant de déterminer la sécurité et l'efficacité du vaccin), et aucune donnée n'a été publiée. Le vaccin, à base de peptides du virus, aurait été testé avec succès sur 100 volontaires, a affirmé le président Vladimir Poutine lors d'une allocution télévisée le 14 octobre dernier. La production de 60.000 doses sera lancée « très bientôt » par le centre national de recherche en virologie et biotechnologie VEKTOR.

Cet institut est connu pour être l'ancien site de fabrication d'armes biologiques soviétiques et un des rares sites au monde à détenir des stocks de virus de variole et d'Ebola. Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, un troisième vaccin s'apprête à recevoir un agrément en décembre, a également annoncé la ministre des Affaires sociales Tatyana Golikova. Comme quoi pas besoin d'une élection en vue pour précipiter les bonnes nouvelles.

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