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À première vue, il semble logique que plus une ville est densément peuplée, plus elle favorise la promiscuité et donc la circulation du virusvirus. Or, selon une nouvelle étude de la Banque mondiale basée sur 284 villes chinoises, la densité de population ne joue pratiquement aucun rôle dans le taux d'infection. Une ville très dense pourrait même être un atout dans la lutte contre l'épidémieépidémie.
Dans le cas chinois, c'est avant tout la proximité géographique ou économique avec Wuhan, l’épicentre de l’épidémie, qui explique les variations du taux d'infection. « Des villes très denses comme Shanghai, Pékin, Shenzhen, Tianjin ou Zhuhai affichent un très faible nombre d'infections », indiquent les deux experts ayant rédigé l'étude. À l'inverse, une ville très peu dense comme Wenzhou s'est trouvée largement infectée en raison des liens économiques étroits qu'elle entretient avec Wuhan, située à 680 km.
Les villes très denses pourraient même aider à combattre le virus, d'après les chercheurs. « Certains services comme l'InternetInternet haut débitdébit ou la livraison de repas à domicile ne sont rentables qu'à partir d'un certain seuil de population par mètre carré ». Ces services facilitent le respect du confinement et limitent donc la propagation du virus. D'autres villes très denses comme Singapour ou Séoul ont d'ailleurs aussi très bien réussi à limiter l'épidémie.
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