au sommaire
Selon les chiffres officiels de l'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé, 35 millions de personnes dans le monde auraient été affectées par le virusvirus. Lundi, le directeur des urgences sanitaires, Michael Ryan, a pourtant suggéré que ces chiffres sont largement sous-estimés, et que 10 % de la population mondiale pourrait avoir été atteinte, soit 760 millions de personnes. Il a également estimé le taux de mortalité à 0,14 %, soit légèrement plus que la grippegrippe saisonnière (0,1 %). Le site de l'OMS donne pourtant toujours un taux de mortalité compris entre 3 et 4%.
« La part des personnes infectées varie selon les pays, selon la ville ou le milieu rural, et selon les groupes », a précisé Michael Ryan, mettant en garde contre une quelconque immunité collective. « Cela signifie que la grande majorité du monde reste à risque. Nous nous dirigeons maintenant vers une période difficile. La maladie continue de se propager », a-t-il averti.
En France, les statistiques officielles font état de 624.274 cas et 32.299 morts depuis le début de l'épidémieépidémie, ce qui représente environ 1 % de personnes affectées. Mais de nombreux cas sont probablement passés sous le radar lors de la première vaguevague, lorsque peu de tests étaient effectués. Le 18 septembre, Santé publique France et l'Institut Pasteur ont publié les résultats d’une étude de séroprévalence indiquant qu'à la fin du confinement, mi-mai, seuls 4,9 % des Français avaient été infectés par le coronaviruscoronavirus, soit 3,3 millions de personnes.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !