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« Les prélèvements nasopharyngés ne sont pas sans risque », alerte l'Académie nationale de médecine dans un communiqué diffusé le 8 avril. L'institution s'inquiète de la « banalisation » des tests PCR et antigéniques, dont près de 70 millions ont été pratiqués depuis le début de l'épidémieépidémie. « Si certaines complications peuvent être considérées comme bénignes (désagrément, douleurdouleur ou saignement), de graves conséquences commencent à être décrites dans la littérature médicale, notamment des brèches de l'étage antérieur de la base du crânecrâne associées à un risque de méningiteméningite », met-elle en garde en recommandant de « réserver la pratique des prélèvements nasopharyngés aux professionnels de santé formés ».
L'Académie de médecine se dit aussi préoccupée par les auto-tests qui arrivent en ce moment dans les pharmacies. « L'auto-prélèvement expose à de faux négatifs lorsque l'écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais peut aussi devenir dangereux lorsque l'écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction. »
En octobre, une patiente avait souffert d'une perte de liquide céphalorachidien après un test PCRtest PCR. Mais il s'est avéré qu'elle souffrait d'une malformation congénitalemalformation congénitale avec une fermeture incomplète de la boîte crânienneboîte crânienne. Par conséquent, certains médecins jugent les propos de l'Académie « alarmistes » et « excessifs », alors que les tests sont « essentiels pour prévenir la contagion du virus ».
En France, chacun peut pratiquer autant de tests qu'il le souhaite, ces derniers étant intégralement remboursés par la Sécurité sociale. À raison de 74 euros le test, la facture s'élève déjà à 5,2 milliards d'euros pour cette dernière.
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