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Au-delà de 1,70 mètre, chaque centimètre en plus augmente le risque de fibrillation auriculaire de 1,18 % selon une étude de Penn Medicine à Philadelphie (États-Unis), présentée au congrès de l'American Heart Association le 16 novembre. Il ne s'agit pas d'une simple corrélation, comme ont pu le monter d'autres études, mais d'un véritable lien de causalité, insistent les chercheurs qui ont étudié les variations génétiques associées aux deux indicateurs auprès d'une base de données comprenant plus de 500.000 individus. Ils ont ainsi constaté que les variantes génétiques de la fibrillation étaient fortement associées à celles de la grande taille, même après ajustement des autres facteurs de risque (troubles cardiaques, hypertension, diabète...).

« Ces résultats montrent que la taille pourrait être un indicateur de dépistage pertinent », suggère Michael Levin, auteur principal et doctorant au Penn Médecine, qui conseille d'ajouter la grande taille aux facteurs de risque déjà connus. La fibrillation auriculaire ou atriale est un trouble du rythme cardiaque, où les oreillettes et le ventricule se contractent trop vite et de manière non synchronisée. Elle touche environ 1 % de la population mais jusqu'à 10 % chez les personnes de plus de 75 ans. Cette arythmie en principe sans danger peut toutefois conduire à une insuffisance cardiaque chronique ou un accident vasculaire cérébral (AVC) si un caillot de sang se forme et obstrue une artère du cerveau.

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