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Chez certaines personnes, la consommation de cannabiscannabis entraîne des troubles, dont des troubles addictifs. La piste du CBDCBD, un composant non psychotropepsychotrope du cannabis, est envisagée pour libérer ces personnes de leur addictionaddiction. Des chercheurs se sont penchés sur les doses qui pourraient être administrées, afin d'en mesurer l'efficacité et les effets secondaires. Ils publient leurs résultats dans The Lancet.
L'étude comporte deux étapes. Durant la première, 48 volontaires - consommateurs souhaitant arrêter - ont reçu soit un placeboplacebo, soit du CBD à différents dosagesdosages : 200 mg, 400 mg, et 800 mg. À seulement 200 mg, cela s'est révélé inefficace. Dès lors, les 34 nouveaux volontaires pour la seconde phase n'ont testé que trois configurations : placebo, 400 mg, et 800 mg. Le placebo a un intérêt crucial pour distinguer les effets induits par la moléculemolécule active, ici le CBD, de ceux provoqués par d'autres facteurs - qui peuvent être psychologiques, d'où l'expression « effet placebo ».
Avec une posologie à 400 ou à 800 mg, les participants sont parvenus à s'abstenir plus longtemps que les personnes sous placebo. Et les chercheurs n'ont pas relevé d'effets secondaires particuliers, bien que les doses testées étaient supérieures à celles disponibles sur le marché (estimées à 25 mg). « Les résultats de notre essai ouvrent une nouvelle stratégie thérapeutique pour gérer la consommation problématique de cannabis en milieu clinique », s'enthousiasme Tom Freeman, coauteur de l'étude.
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