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Elle devait débuter en septembre mais est finalement reportée « au plus tard en janvier 2021 », précise l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Retardée par la crise du coronaviruscoronavirus, cette expérimentation du cannabis thérapeutique pourrait aboutir à la généralisation de cet usage sur l'ensemble du territoire français.
Elle doit concerner 3.000 patients souffrant de maladies graves, dont certaines formes d'épilepsiesépilepsies, de douleursdouleurs neuropathiques ou de sclérose en plaquessclérose en plaques par exemple. Ils seront suivis pendant six mois minimum. Pour éviter les effets nocifs de la voie fumée, ces patients testeront le cannabiscannabis thérapeutique sous forme d'huile (voie orale) ou de fleurs séchées (inhalationinhalation). Cette expérimentation ne vise pas à statuer sur l'efficacité du cannabis médical, clarifie l'ANSM, puisqu'il peut « être efficace dans certains symptômessymptômes de certaines pathologiespathologies ».
Ici, l'objectif est « d'évaluer la faisabilité du circuit de mise à disposition » pour les patients, c'est-à-dire la prescription, la délivrance du traitement, l'approvisionnement, et le suivi. La directrice générale adjointe de l'ANSM, Christelle Ratignier-Carbonneil, a affirmé qu'ils bénéficieront du cannabis gratuitement. Après prescription par un médecin spécialiste. L'expérimentation doit être menée dans plusieurs centres hospitaliers français dont la liste n'est pas encore connue.
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