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« Lymphomes de Hodgkin » : c'est le nom donné à une famille de cancers du système immunitaire caractérisés par la multiplication incontrôlée des lymphocytes, créant des tumeurs au niveau des organes. Des cancers qui frappent essentiellement les jeunes adultes et les enfants, et généralement traités par chimiothérapie. Problème : si ce traitement est réputé très efficace - avec un taux de survie de 84 % sur cinq ans, il est aussi connu pour ses effets secondaires tardifs graves : infarctus, seconds cancers...

Les équipes de Tarik Möröy, professeur à l'Université de Montréal et chercheur à l'Institut de recherches cliniques de Montréal, ont découvert le rôle primordial joué par une enzyme dans le développement et la progression des lymphomes. Cette enzyme DDX3, de la famille de protéines ARN hélicase, travaille à l'expression du gène DDX3, responsable du développement des lymphomes.

En supprimant ce gène, les équipes ont remarqué « qu'une souche spécifique de souris qui développe spontanément un lymphome ne tombe plus malade et ne développe plus la maladie plus tard dans la vie ». Une piste que les auteurs de l'étude comptent bien explorer pour développer des médicaments inhibiteurs afin de réduire, à terme, le dosage des traitements toxiques.

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