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La lidocaïne est l’anesthésiant local le plus utilisé au monde, notamment pour les actes de petite chirurgiechirurgie. Pourtant, ses vertus s'étendent bien au-delà puisqu'il a été suggéré que cette substance aurait un effet anticancéreux sur les cancerscancers de la tête et du cou. Une étude publiée dans la revue Cell Reports vient de confirmer cette hypothèse. Des chercheurs de la faculté de médecine de l'université de Pennsylvanie ont compris comment la lidocaïne provoque la mort de certaines cellules cancéreuses en ciblant le récepteur le plus produit à leur surface : T2R14.
La lidocaïne en tant que traitement
Ce récepteur permet notamment de percevoir le goût amer, et il est exprimé dans les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (HNSCC) - des cancers dont la mortalité est élevée et la morbiditémorbidité liée au traitement importante. Néanmoins, ces cancers présentent « l'avantage » d'être facilement accessibles : la lidocaïne - qui se distingue également par son coût dérisoire - pourrait donc être utilisée comme traitement injectable ou topique. « Nous ne suggérons pas que la lidocaïne peut guérir le cancer, modère Ryan Carey, co-auteur de l'étude dans les colonnes du New Atlas, mais nous sommes enthousiasmés par la possibilité d'obtenir un avantage dans le traitement du cancer de la tête et du cou et de faire avancer les choses pour les patients atteints de cette forme difficile de cancer. »
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