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    Être vainqueur par K.O. signifie lors d'un combat de boxe qu'on a fait perdre son adversaire en lui assénant un coup suffisamment puissant pour qu'il ne puisse plus se relever durant au moins 10 secondes. Souvent, cela s'accompagne d'une perte de connaissance. Or, cette mise au tapis n'est jamais sans conséquence.

    En effet, le traumatisme crânientraumatisme crânien associé au K.O. entraîne une commotion cérébrale. Celle-ci « se traduit par un comportement anormal, allant d'une simple confusion à la constatation de troubles de l'équilibre (KO postural) ou d'une perte de connaissance (KO cérébral) », décrit la Fédération française de Boxe.

    Des conséquences à court et long terme

    Une commotion cérébralecommotion cérébrale peut entraîner une fracture osseuse, un saignement au niveau des membranes qui entourent le cerveaucerveau (les méningesméninges), un œdèmeœdème et/ou un hématome cérébral (contusioncontusion intracérébrale) voire, dans les cas les plus graves, une atteinte des neuronesneurones (lésions axonales diffuses). Celle-ci peut s'avérer mortelle.

    A plus long terme, les conséquences d'un K.O. sont plus floues. Mais plusieurs études ont déjà pointé le risque accru de maladies neurodégénérativesmaladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou celle d'AlzheimerAlzheimer. Un sur-risque de démencedémence a aussi été observé.

    A noter : La boxe n'est pas la seule discipline sportive à entraîner ces conséquences. Bien d'autres sports exposent à un risque élevé de choc violent à la tête, pouvant assommer le sportif. Citons le hockey, le football américain, le rugby, mais aussi le ski et les sports de glisse en général.

     

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