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Chaque année, 30 % des Français souffrent d'allergie au pollen avec, comme conséquence, une congestion nasale, des crises d'éternuement, des yeuxyeux rouges qui larmoient et une fatigue inhabituelle. Un véritable fléau qui a pourtant un bon côté, d'après une étude parue dans le numéro de décembre du Journal of Health Economics. Les chercheurs ont constaté que le nombre de crimes violents diminuait de 4 % les jours où la teneur en pollenpollen était élevée.
Shooshan Danagoulian et ses collègues ont mesuré les taux de pollen dans 15 villes américaines et les ont comparés aux taux de criminalité. La baisse de 4 % du nombre de crimes signalés ne semble peut-être pas très importante, mais elle équivaut à ce que l'on pourrait voir si le nombre de policierspoliciers de la ville augmentait de 10 % ou si la population carcérale augmentait de 20 %, rapportent les chercheurs. Parmi les hypothèses avancées, le fait que les gens se sentent malades et restent chez eux ou alors renoncent à boire de l'alcoolalcool.
Plus étonnant, le nombre de violences domestiques diminue lui aussi de 4,4 % les jours de forte concentration en pollen. On pourrait s'attendre à ce que les personnes allergiques restent davantage cloîtrées à l'intérieur et soient donc plus susceptibles de commettre des actes violents. Les chercheurs n'avancent pas d'explication mais indiquent que « les affections transitoires de la santé semblent avoir un effet encore plus important sur la violence conjugale que pour les autres crimes ».
En revanche, il est déconseillé de regarder un match de foot même en pleine floraison du bouleau : une étude de 2018 a montré que les violences domestiques augmentent de 38 % en Angleterre lorsque l'équipe nationale perd ses matchs.
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