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Renard polaire : une espèce menacée par le réchauffement climatiqueCrédits : IFREMER
La principale explication donnée à cette lacune réside essentiellement dans le manque de données disponibles sur les espècesespèces animales et végétales. Ne pas connaître les capacités d'acclimatations d'une espèce donnée limite grandement la possibilité pour les biologistes de prévoir les conséquences du réchauffement climatiqueréchauffement climatique global.
En partenariat avec de nombreuses universités françaises (Paris VI, Lyon, Strasbourg) et anglaises (Cambridge), le CEES (Centre for Ecological and Evolutionary Synthesis) de l'université d'Oslo travaille sur le concept d'un observatoire franco-norvégien sur l'impact des changements climatiques sur les écosystèmesécosystèmes. L'idée sous-jacente est de créer une banque de données biologiques -comme l'abondance d'une espèce par exemple- et climatique -températures, épaisseur des calottes glaciairescalottes glaciaires-, récoltées sur le long terme (plus d'une vingtaine d'années).
Ces informations, précieuses sur le plan scientifique, seraient mises à disposition de la communauté scientifique (membre de l'European Research Group), dans un esprit comparable à celui que l'on retrouve pour les collections des muséums d'histoire naturelle depuis plusieurs siècles.
Pratiquement, les séries temporelles collectées par l'observatoire (en partie seulement) seraient stockées ou simplement référencées sur un serveurserveur de l'Université d'Oslo. À long terme, une telle initiative décloisonnerait les études européennes, offrant l'opportunité à de nombreux biologistes aux compétences variées de travailler sur une ou plusieurs espèces à la fois.
Seul ce type d'approche pluridisciplinaire semble pouvoir apporter des réponses à nos interrogations concernant les conséquences de nos actions sur l'environnement.