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Termites
© Ucciani - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences
En observant Cryptotermes domesticus des scientifiques de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) à Canberra, Australie, se sont aperçus que cette termite, bien que proche de l'espèceespèce responsable des dégâts causés aux maisons européennes, ne possède pas tout à fait les mêmes habitudes alimentaires. Ces termites préfèrent s'attaquer à de petits morceaux de boisbois plutôt qu'à ceux de tailles plus conséquentes. « Je pense que ces termites ont adopté cette préférence pour les petits morceaux de bois, parce que leurs plus grands concurrents ne s'intéressent pas à ce menu fretinfretin », dit Theodore Evans du CSIRO. Il ajoute que la facilité avec laquelle ces petits bouts de bois sont transportés d'un endroit à un autre a sans doute permis à ces termites de se disséminer efficacement.
© Fey - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences
Ces observations ont conduit l'équipe australienne à se demander comment ces insectesinsectes aveugles que sont les termites parviennent à appréhender la taille du morceau de bois sur lequel ils ont jeté leur dévolu. En enregistrant les sons que font les insectes en forant leurs tunnels, Evans et son équipe se sont rendus compte que leurs morsuresmorsures créaient des vibrationsvibrations de longueurs d'ondeslongueurs d'ondes différentes selon la taille du morceau de bois. Et lorsque le choix leur est laissé, les Cryptotermes domesticus préfèrent s'attaquer à des blocs de bois de 20 mm plutôt qu'à d'autres plus longs.
© Wayne - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences
En émettant des sons à la bonne longueur d'onde, les scientifiques australiens sont parvenus à piéger les termites, soit en les faisant creuser dans des pièces de bois qui ne les auraient normalement pas intéressé, soit, au contraire, en stoppant leur progression dans les morceaux qui ont habituellement leur préférence.
Evans a également mis en évidence que les termites sont capables de reconnaître des vibrations produites par d'autres espèces de termites, et de réagir en fonction de ces données. Le chercheur veut maintenant déterminer s'il est possible, en envoyant le bon type de vibrations - du type : une colonies de termites agressives est déjà installée ici -, de faire fuir ces nuisibles d'une maison. Bien entendu, le niveau sonore de ce signal devra être inaudible pour l'oreille humaine, sous peine de faire quitter les lieux aux habitants en même temps qu'aux termites !
© Fil - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences