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StarLink, la controverse persiste
Un programme fédéral a détecté la présence de ce maïs dans un pour cent des échantillons de grains examinés au cours des douze derniers mois. C'est beaucoup moins que la première année d'interdiction (le pourcentage était alors de 8,6) mais cette persistance inquiète.
Aventis avait obtenu en 1998 l'autorisation de vente de la variété StarLinkStarLink, modifiée pour produire son propre pesticidepesticide ; une autorisation qui concernait alors uniquement une utilisation pour l'alimentation animale par crainte de risques d'allergie chez l'homme.
Mais en septembre 2000, des groupements écologiques annonçaient que des traces du maïs transgéniquetransgénique avaient été détectées dans certains produits vendus en supermarché (chips, muffins, etc.).
Les graines non plantées ont depuis été rappelées et recherchées, mais les efforts n'ont apparemment pas suffi et des contaminations ont bien eu lieu.
Alors que les effets sur l'homme de StarLink sont encore discutés, certains voient dans cette affaire l'illustration de l'incapacité du gouvernement à faire face aux problèmes de santé que pourraient créer des semences génétiquement modifiées.