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L'objectif de CASCADE est d'accroître les efforts européens visant à établir des méthodes de test plus efficaces en matièrematière de risques physiologiques liés à la présence de produits chimiques hormono-actifs dans les denrées alimentaires.
Les scientifiques de CASCADE, Jan-Åke Gustafsson, coordinateur du Réseau (Département de Nutrition Médicale, Karolinska Institutet, Suède), Patrick Balaguer (Inserm-Montpellier), Jean-Pierre Cravedi (INRA-Toulouse), Barbara Demeneix (CNRS-Muséum), Vincent Laudet (ENS-Lyon), Patrick Prunet (INRA-RennesRennes) ont présenté les résultats obtenus ainsi que les projets relatifs à un nouveau régime de test permettant de minimiser les coûts et de réduire l'expérimentation sur les animaux, ce qui constitue une alternative intéressante aux méthodes de test existantes.
Les scientifiques de CASCADE ont récemment mis au point un premier système de dépistage à grande échelle de contaminants présents dans les denrées alimentaires qui permet d'identifier des composés hormono-actifs jusque-là inconnus. Le potentiel de « perturbation endocrinienne » de 435 produits chimiques fabriqués par l'homme, qui présentent un risque d'exposition élevé et ont été identifiés par la Commission Européenne, et de 604 composants appartenant à la base de donnéesbase de données existante des contaminants de denrées alimentaires et de polluants de l'environnement, a été étudié au moyen d'ordinateursordinateurs dotés d'un système de dépistage intégré et de l'applicationapplication de méthodes expérimentales en laboratoire.
De l'avis du professeur Barbara Demeneix, membre de l'équipe scientifique de CASCADE travaillant sur les applications en aval du dépistage, un système de dépistage intégré et hiérarchique comme celui-ci présente plusieurs avantages primordiaux. Il permet tout d'abord une réduction drastique des expérimentations de longue duréedurée en laboratoire et des expérimentations sur les animaux. Le coût d'analyse des contaminants alimentaires sera, lui aussi, considérablement réduit, puisque seuls les résultats avérés positifs au cours des premières étapes seront ensuite analysés au moyen de méthodes expérimentales plus coûteuses.
Les premières expériences de validation menées montrent que la méthode de dépistage informatique utilisée, confirmée par une méthode expérimentale in vitroin vitro en laboratoire, est très rapide, relativement peu coûteuse, et permet d'isoler préalablement les perturbateurs endocriniens à tester. Ces travaux devraient apporter des éléments nouveaux essentiels à la mise en oeuvre des futures politiques européennes en matière de produits chimiques.