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Ses expériences l'ont conduit à reconnaître le rôle de la vitamine D dans la régulation de la croissance cellulaire et de l'équilibre des systèmes cardio-vasculaire et immunitaire, comme dans le développement du diabète et des cancers colorectaux, du sein, de la prostate, et des ovaires.
Ces travaux ont contribué à l'élaboration de traitements de l'ostéoporose, de la défaillance rénale et du psoriasispsoriasis et amené beaucoup de dermatologuesdermatologues à remettre en question le mot d'ordre de leur discipline, à savoir éviter le soleilsoleil à tout prix.
Effectivement, entre 80 et 100% des besoins en matièrematière de vitamine D proviennent de l'exposition au soleil, même indirecte.
Aussi un programme de prises régulières de suppléments vitaminés est-il nécessaire pour obtenir le même effet, surtout chez des personnes habitant des régions où le soleil ne se montre pas beaucoup l'hiverhiver.
Ainsi, 36% des jeunes adultes entre 18 et 25 ans, qui ont fait l'objet d'une étude dans la région de Boston, montraient une déficience en vitamine D à la fin de l'hiver, et 11% du même groupe continuaient à présenter une déficience à la fin de l'été.
Si le corps a la capacité d'emmagasiner la vitamine D dans les tissus gras, une exposition régulière au soleil pendant les saisonssaisons plus clémentes est nécessaire. Dans la région de Baltimore, située plus au sud, des enquêtes récentes ont démontré que 50 à 60% des adultes âgés de plus de 65 ans présentaient des déficiences en vitamine D.