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La technologie de la puce à ADN permet d'étudier les quelque 30000 gènes d'un échantillon de tissu humain afin de repérer lesquels sont actifs ; les scientifiques peuvent ainsi mieux connaître les mécanismes d'une maladie en comparant l'activité des gènes d'un poumon malade par exemple avec celle d'un organe sain.
Jusqu'à présent, ce travail nécessitait l'intervention d'au moins deux puces à ADN, mais différentes compagnies de biotechnologiesbiotechnologies américaines, lancées dans une course à la puce unique, voient aujourd'hui leurs recherches aboutir. La société de Santa Clara (Californie) Affymetrix, la plus avancée, accepte d'ores et déjà des commandes de son nouveau dispositif.
Sa rivale de Palo Alto (Californie) Agilent Technologies ainsi que la petite compagnie du Wisconsin NimbleGen Systems sont en train de tester le leur.
Enfin Applied Biosystems, basé à Foster City (Californie), entend bien livrer sa propre version d'ici la fin de l'année.
Cette avancée technologique permettra d'accroître la vitessevitesse d'un test devenu en quelques années une pierre angulaire de la recherche biomédicale. Elle devrait également faire baisser les prix ; Affymetrix a annoncé qu'elle facturerait ses puces entre 300 et 500 dollars l'une, suivant le volumevolume de la demande, soit un peu plus de la moitié d'un système "deux puces".