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Ces résultats ont été obtenus à partir de l'étude d'une dizaine de jeunes enfants à Hong Kong. Les enfants âgés de moins de 8 ans présentent des symptômes nettement moins sévères que les adolescents ou les adultes.
En effet, les adolescents hospitalisés (âgés de 13 à 16 ans) présentent des symptômes similaires à ceux des adultes, notamment des douleurs musculaires et des malaises. En revanche les jeunes enfants hospitalisés ne présentaient qu'une légère toux et avaient le nez qui coule. Quatre des adolescents ont dû être placé sous assistance respiratoire alors que cela n'a été le cas d'aucun des jeunes enfants.
Les données suggèrent aussi que les enfants infectés sont nettement moins infectieux que les adultes. En effet, une dizaine continuaient d'aller à l'école lorsqu'ils ont développé les premiers symptômes, mais aucun de leurs camarades n'a été contaminé. Ceci diffère nettement des observations faites chez les adultes qui sont très infectieux lorsque les symptômes sont apparus. Il est important de noter que durant la phase d'incubation de la maladie (avant que les symptômes n'apparaissent) qui dure entre 2 et 10 jours, les malades ne sont pas contagieuxcontagieux.
Aucune explication définitive n'a été apportée pour expliquer ces résultats, cependant deux hypothèses peuvent être émises.
1. Les jeunes enfants sont sujets à de très nombreuses infections. Il est donc possible que certains anticorps dirigés contre des protéines d'autres organismes pathogènespathogènes puissent aussi protéger de la SRASSRAS.
2. Les jeunes enfants ont un système immunitairesystème immunitaire encore immature. Or chez les adultes, c'est la réaction immunitaire et non pas le virusvirus lui-même qui crée la plupart des dommages causés aux poumonspoumons.
Des signes encourageants
Ces derniers jours des signes encourageants sont apparus. En effet, le nombre de nouveaux cas de malade atteint de SRAS semble diminuer. Au Vietnam aucun nouveau cas de contaminationcontamination n'a été rapporté depuis plus de 20 jours. Le Vietnam devient ainsi le premier pays à avoir probablement enrayé la progression de l'épidémieépidémie. Cependant le Vietnam est un cas à part puisque tous les cas répertoriés sont liés à un même patient, qui mourut à Hong Kong.
A Hong Kong des nouveaux cas de contamination sont toujours rapportés malgré les mesures de quarantaines et de fermeture des lieux publics draconiennes. Cependant le nombre de nouveaux cas est en diminution, ce qui semble être de bon augure.
En France, aucun nouveau cas suspect n'a été identifiés depuis trois semaines et les 5 cas probables se portent tous bien.
Au Canada, l'absence de nouvelle contamination a conduit l'OMSOMS à lever sa recommandation de ne pas voyager vers Toronto.
Tous ces signes sont encourageants, cependant d'après les experts tout va dépendre de la capacité de la Chine à limiter l'épidémie. La mise au point d'un vaccinvaccin s'annonce comme la seule solution efficace pour lutter contre la transmission du virus. D'ailleurs le fait que la très grande majorité des malades se rétablissent eux-mêmes indique que le système immunitaire peut vaincre le virus. Par conséquent, il devrait être possible de mettre au point un vaccin efficace.