La mouche tsé-tsé est le vecteur d'un parasite, le trypanosome, qui provoque la maladie du sommeil et entraîne des ravages considérables en Afrique.

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    Crédits : www.mpl.ird.fr

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    Environ 500 000 personnes sont actuellement infectées et 80% d'entre elles décèderont des suites de la maladie. La mouche tue aussi quelque 3 millions de têtes de bétail par an.
    Elle s'est en effet constituée une niche alimentaire très particulière, se nourrissant de sang animal et humain et résistant efficacement à tous les efforts des chercheurs pour s'attaquer à elle ou à son parasiteparasite à l'aide d'insecticidesinsecticides.

    Grâce au décryptage du génome d'un autre "parasite" à l'intérieur de la mouche tsé-tsé, la bactérie Wigglesworthia glossinidia, une équipe de la Yale University School of Public Health vient d'orienter ses travaux dans une nouvelle direction.
    Les chercheurs ont pu constater que la mouche tsé-tsé et la bactérie entretiennent une relation symbiotique qui les rend absolument dépendantes l'une de l'autre.

    Ainsi, la Wigglesworthia ne peut survivre qu'à l'intérieur d'organes et même de cellules spécialisées pour l'abriter de la mouche tsé-tsé. De même la fécondité de celle-ci dépend entièrement du niveau très élevé de vitaminesvitamines que la bactérie lui fournit.

    Les résultats de ces travaux sont publiés dans Nature Genetics.