Aux Etats-Unis, quelque 70 000 personnes souffrent de l'anémie à hématies falciformes plus connue sous les noms de drépanocytose ou thalassémie.

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Crédits :  INSERM .Codocytes (cellules en casque, en cloche) examinés sur frottis sanguin au microscope à balayage. Ce sont des erythrocytes pathologiques. On les rencontre dans les thalassémies.

Crédits : INSERM .Codocytes (cellules en casque, en cloche) examinés sur frottis sanguin au microscope à balayage. Ce sont des erythrocytes pathologiques. On les rencontre dans les thalassémies.

Cette maladie provoque notamment des crises de douleur aiguës dont le mécanisme de déclenchement reste encore mystérieux aujourd'hui.

En revanche, les causes fondamentales de cette affection semblent relever de la malformation des hématies qui contiennent une forme anormale d'hémoglobine et en libèrent une quantité trop importante dans le plasma sanguin.

L'hémoglobine y capte l'oxyde nitrique, entraînant ainsi une constriction des vaisseaux sanguins et provoquant des crises de douleur touchant principalement les articulations les membres. Progressivement, ces crises peuvent endommager les poumons, les reins et d'autres organes.

Dans le dernier numéro en ligne de Nature Medicine, une étude menée par le National Institute of Diabetes, Digestive and Kidney Diseases des National Institutes of Health (NIH) résume l'état actuel des recherches dans ce domaine.
Les chercheurs responsables de cette étude envisagent le lancement d'essais cliniques d'ici six mois dans les hôpitaux de quatre grandes villes.

Il s'agit d'utiliser soit de l'oxyde nitrique, soit un placebo, pour traiter des personnes souffrant de crises de douleur aiguës provoquées par la thalassémie.