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Crâne d'un homme de Néanderthal
Ce résultat pourrait contribuer au débat entre les tenants d'un modèle de continuité régionale des origines humaines, qui maintiennent que Néanderthal est une sous-espècesous-espèce d'Homo sapiensHomo sapiens ayant contribué à l'évolution des Européens modernes, et les tenants du modèle d'une origine unique, pour qui l'homme de Néanderthal est une espèce séparée.
L'équipe de chercheurs, dirigée par Katerina Harvati, de l'Université de New York, a utilisé une nouvelle technique appelée morphométrie géométriquemorphométrie géométrique, afin de mesurer le degré de variation entre les crânes. Le but des chercheurs était dans un premier temps de mettre au point une méthode quantitative permettant de déterminer le degré de différence justifiant la classification des spécimens en espèces différentes. La seule façon de procéder était, selon eux, d'examiner la morphologie de squelettes d'espèces vivantes aujourd'hui, en l'occurrence ceux de primatesprimates.
Sur cette base, l'importance des différences entre homme moderne et homme de Néanderthal a amené les chercheurs a se déclarer en faveur de l'hypothèse de deux espèces séparées à l'intérieur du genre Homo.