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MorueCrédits : IFREMER
1) La préservation des ressources halieutiquesressources halieutiques est de loin le point le plus préoccupant. Malgré les mesures de contrôle et de régulation, la pêchepêche intensive à la morue et au haddock continue au-delà des limites biologiques.
2) L'introduction volontaire d'espècesespèces étrangères modifie également fortement l'écosystèmeécosystème de la mer de Barents. La compétition naissant ainsi entre espèces autochtones et allochtones pourrait conduire à la diminution des stocks de poissonspoissons pouvant être exploités commercialement. De même, l'introduction involontaire de nouvelles espèces dans l'écosystème, comme celles issues des eaux ballasts des navires pétroliers, pourrait aussi perturber la faunefaune de cette mer.
3) Les risques de pollution associée à l'accroissement de l'activité des secteurs gazier et pétrolier sont eux aussi non négligeables, en raison des campagnes, de l'exploitation des gisementsgisements actuellement découverts, ainsi que de l'accroissement du trafic maritime sur la "route du nord".
4) La pollution radioactive constitue une menace permanente pour l'écosystème de la mer de Barents. La région de Mourmansk détient en effet le stock de déchets radioactifsdéchets radioactifs le plus important au monde. Si les niveaux de radioactivitéradioactivité relevés sont faibles actuellement, et ne présentent pas en l'état de risques pour la population ou l'environnement, le rapport indique qu'il serait souhaitable d'établir une stratégie à long terme pour le stockage de ces déchets et leur manipulation.
En réponse à ces menaces clairement identifiées, les auteurs de ce rapport recommandent la mise en place, dans le cadre des accords internationauxaccords internationaux environnementaux existants, de nouvelles régulations ainsi que le renforcement de celles existant.