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En effet, l'extinction d'un oiseauoiseau, d'un mammifèremammifère ou d'une plante, ne signifie pas la disparition d'une seule espèceespèce, indique le Dr Heather Proctor, du département des Sciences Biologiques de l'Université d'Alberta (Canada), mais aussi celle des espèces qui en dépendent.
Les chercheurs ont commencé par établir une liste de 12.200 plantes et animaux couramment considérés comme menacés. Ils ont étudié les insectesinsectes, mites, champignonschampignons et autres organismes adaptés aux hôtes menacés. L'étude a consisté à calculer, dans le cas où un hôte s'éteignait, combien d'autres espèces disparaîtraient avec lui, en sachant qu'un organisme peut dépendre de plusieurs espèces pour sa survie. Ceci a demandé de calculer le degré de dépendance par rapport à une espèce. Les chercheurs ont mis en évidence le fait qu'au moins 200 espèces affiliées avaient déjà disparu en raison du phénomène de co-extinction et que plus de 6.300 pourraient être classifiées comme «co-menacées».
Cette étude suggère la nécessité d'un effort accru afin de préserver les espèces dont de nombreuses autres dépendent, déclare la Dr Proctor. La perte d'espèces, à travers le phénomène de co-extinction, représente la perte d'une histoire co-évolutionnaire irremplaçable.