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Ces travaux, menés en étroite collaboration avec les équipes cliniques font aujourd'hui du CHU de Nantes, le premier site français (le 2ème en Europe) pour la transplantation rénale. En outre, en 2003, 38% des doubles greffes de rein et de pancréas réalisées chez les diabétiques insuffisants rénaux y ont été réalisées.
Les médecins et les chercheurs, synergiesynergie de compétences regroupées au sein de l'Institut de Transplantation et de Recherche en Transplantation (ITERT) sont à l'origine de cet engagement très fort des équipes nantaises dans la transplantation. Cette approche thérapeutique reste peu traitée en France bien qu'elle constitue un enjeu essentiel au regard des quelques 200 000 transplantés du rein en Europe.
La démarche principale de l'Unité Inserm de Nantes vise à induire la capacité "d'accueil" d'un tissu issu d'un autre organisme de la même espèceespèce (allogreffeallogreffe) après avoir identifié les mécanismes du rejet mais aussi de la tolérance de l'hôte vis à vis de ce greffongreffon jusqu'à son maintien au fil des années. L'objectif est d'aboutir à une plus grande efficacité de la transplantation humaine par l'identification de nouvelles moléculesmolécules susceptibles de renforcer cette tolérance indispensable au greffon.
Une seconde démarche concerne la "xénogreffexénogreffe", ou greffe inter-espèce. Elle vise à déterminer les mécanismes de rejet ou de tolérance particuliers à ce modèle, pour permettre peut-être, à terme, de compenser le déficit d'organes compatibles pour la greffe.
Ce concept d'intégration forte entre recherche fondamentale et recherche appliquée à la clinique a également été l'occasion de 14 brevets ou licences et la création de trois entreprises. La mise en place d'un réseau d'informations validées en transplantation (DIVAT), seule banque de ce type en Europe renforce encore la position centrale qu'occupe le site nantais.