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Les individus plus jeunes (18 à 47 ans) ont de meilleurs résultats aux tests que les individus plus âgés (48 à 83 ans), mais, comme ces derniers, connaissent un déclin dans le temps de la fonction cognitive en rapport avec l'hypertension. Ces recherches constituent un jalon : elles étendent ce qui était considéré comme un problème lié à l'âge, aux jeunes adultes.
Les chercheurs ont analysé, chez 529 individus et sur une période de 20 ans, les données relatives à la tension artérielle et à plusieurs types de fonction cognitive : visualisation, mémoire, élocution. Une association statistique significative avec l'hypertension, dans les deux catégories d'âge, a été constatée dans le cas des tests relatifs à la visualisation. Celle-ci mesure par exemple la capacité à compléter des images, à les arranger, à assembler des objets. Les tests relatifs à cette fonction font entrer en ligne de compte non seulement les aptitudes à visualiser et à organiser mais aussi la capacité à résoudre de nouveaux problèmes dans des contraintes de temps.
Les résultats suggèrent qu'il est important de traiter l'hypertension artérielle, même des sujets jeunes. Dans la mesure où les effets de l'hypertension sur la cognitioncognition ne sont pas réversiblesréversibles, il est important de prévenir une augmentation des niveaux de tension artérielle aussi tôt que possible durant le cycle de vie, concluent les chercheurs. Cela aurait un effet considérable en terme de préservation des capacités cognitives de la population en général.
L'article sera publié dans le numéro d'octobre de la revue Hypertension.