Une étude publiée sur le site Internet de Nature réalisée dans l'institut Stowers de Kansas city, Missouri démontre le fonctionnement de PTEN, un important gène suppresseur de tumeur.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Les chercheurs ont identifié une nouvelle voie métabolique impliquant PTEN. Cette protéine phosphatase serait impliquée dans le contrôle du cycle cellulaire et ferait le lien entre les états de quiescence et les états actifs. Ces résultats démontrent l'importance des cycles intermédiaires qui permettent de comprendre la croissance des cellules souches dont le développement est entre l'extrême quiescence et le cycle rapide La fonction précise de PTEN est de contrôler si le cycle cellulaire doit être arrêter au stade G0 ou continuer.

    La protéine PTEN peut être phosphorylée en réponse à différents signaux qui modulent son activité. Le laboratoire de Linheng Li a montré qu'au sein de populations de cellules souches hématopoïétiques, il existe des formes phosphorylées et non phosphorylées de la protéine. De plus, l'inactivation du gène PTEN provoque l'activation de la division des cellules et la perte du pool de cellules en quiescence utilisé pour conserver les cellules souches sur le long terme.

    L'ensemble de ces résultats suggèrent que la phosphorylationphosphorylation de PTEN est un senseursenseur qui pourrait intégrer les signaux externes et contrôler la transition quiescence/activation.

    Pour le Dr Li, une mutation primaire dans le gène PTEN conduisant à une croissance à court terme des cellules souches n'est pas suffisante pour expliquer la prolifération constitutive des cellules cancéreuses. Une mutation secondaire doit certainement avoir lieu pour aboutir aux leucémiesleucémies.

    L'étude de cette seconde mutation pourrait aider à mieux comprendre la capacité de renouvellement des cellules souches hématopoïétiques et permettre d'identifier de nouvelles moléculesmolécules potentielles pouvant traiter les leucémies.

    Par Brice Obadia & Hedi Haddada