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Crédits : INSERM 89.Structure du RU-486 dessinée par ordinateur chez Roussel Uclaf.
Deux études publiées dans Biological Psychiatry indiquent que ce médicament n'entraîne pas d'effets secondaires importants et influe de façon significative sur les symptômes de la dépression psychotique.
Le mifepristone induit un avortement en bloquant l'action de la progestérone, une hormone responsable de la fixation de l'ovule fertilisé sur la paroi de l'utérusutérus.
A des dosagesdosages plus élevés, le mifepristone bloque une autre hormone, le cortisolcortisol, qui joue un rôle crucial dans la réaction de l'organisme face au stressstress.
Or les personnes souffrant de dépression psychotique présentent des taux élevés de cortisol dans le sang et il semble qu'une prise de mifepristone s'étalant sur une huitaine de jours est suffisante pour le développement d'une période importante d'équilibre, associée à des traitements combinés d'anti-dépresseursdépresseurs.
Si les résultats des études actuellement en cours au sein de vingt-cinq centres psychiatriques se révèlent aussi positifs, l'entreprise Concept Therapeutics (Californie), qui a financé les premières études, demandera à la Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA) l'autorisation de commercialiser le mifépristone pour le traitement de la dépression psychotique.