En 2002, le Joshua Tree National Park (Californie) a enregistré l'une de ses plus sévères sécheresses avec moins de 25 cm de pluie tombée sur l'année entière, contre plus d'un mètre habituellement. Du coup, des centaines d'arbres de Josué (Yucca brevifolia) qui font la renommée du parc ont succombé et beaucoup disparaîtront encore dans les années à venir.

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    Paradoxalement, ce n'est pas la chaleurchaleur qui leur a été fatale mais les dommages causés par des animaux en manque cruel d'eau.
    Les autorités locales ont d'abord pensé qu'une maladie bactérienne pouvait être le coupable avant de remarquer de nombreuses traces de dents sur les arbresarbres mourants.

    Face à la sécheressesécheresse, lapins et autres géomys n'avaient eu d'autres choix que de s'attaquer à l'écorce, en dépit des épines, dans l'espoir d'atteindre l'eau retenue à l'intérieur.

    Selon le recensement effectué par les scientifiques de l'US ecological Survey, 57% des arbres marqués l'année dernière sont déjà morts.

    Mais dans son malheur, le Joshua Tree National Park a tout de même une chance : les zones fortement touchées sont entrecoupées de zones saines. Aucune mesure particulière ne sera donc mise en place pour rétablir la situation. Les responsables du parc ont décidé de laisser faire la nature et, bien qu'un nombre très important d'arbres risquent d'être perdus, ils tablent sur une reprise de l'espèceespèce d'ici 100 à 200 ans.