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Image d'une puce à ADN
Cependant il est vite apparu comme évident que la connaissance de la séquence du génome ne serait suffisante pour permettre une distinction entre l'homme et son proche cousin le chimpanzéchimpanzé. En effet, les deux génomes ne varient que de 1 à 4 % selon les techniques d'évaluation. Les chercheurs se sont demandés si la différence entre ces deux organismes ne pourrait pas provenir de leur transcriptome; c'est à dire de l'expression des différents gènes les constituants.
Pour étudier cela, ils ont utilisé des "puces à ADN" contenant les mêmes 1056 gènes présents chez l'Homme, le macaque, l'orang-outan, et le chimpanzé. Grâce à cette technique ils peuvent quantifier l'expression de chacun de ces gènes dans les différents organismes. Des données solidessolides ont été obtenues pour 907 de ces gènes, et ils ont montré que pour ces gènes des variations d'expression de 12 % à 19 % sont observés entre les espècesespèces. En particulier les gènes codant pour des facteurs de transcription semblent être particulièrement actifs dans les cellules Humaines.
Cette étude révèle aussi que l'activité de nombreux gènes est restée constante durant les 70 millions d'années qui les séparent de leur ancêtre communancêtre commun. Il est possible que même de faibles variations de ces gènes soient fortement délétères pour l'organisme. D'un autre coté il est probable que cet ensemble de gènes soit un bon vivier pour identifier de nouveaux gènes impliqués dans certaines maladies génétiquesmaladies génétiques.